Chroniques de petits riens, Chroniques du quotidien

Inventaire facile à dresser. La trilogie Millénium et rien d'autre. J'aurais bien voulu lire la suite... Les personnages me manquent déjà

Pour une des rares fois de ma vie, pas de livre en cours, pas de musique du moment, pas de film, pas de théâtre. Seules quelques vidéos regardées à coup de 30 minutes par soir pour cause de fatigue.
- State of Play (série de la BBC)
- Parlez-moi de la pluie d'Agnès Jaoui

Un film: Milk
Un livre: La meilleure part des hommes - Tristan Garcia
Une BD: Retour à la Terre - dernier tome
Une musique: E.L.O - Mister Blue Sky (parce que ça résume notre état d'esprit et qu'il fait enfin beau)

Qui l'eut crû. Il y a neuf mois, tout a changé. Une nouvelle vie dans notre vie et plus rien n'est comme avant. Elle nous a changé. Elle nous prend tout notre temps. Plus le temps de lire, d'aller au ciné, au théâtre, d'écouter de la musique. Plus le temps de voyager non plus, puisque nous allons attacher nos amarres. Et la vie ne s'écrit plus au singulier, mais au pluriel. Nous sommes trois et ne pouvons plus jamais compter autrement que par ce multiple.

Un livre: Retour à la Terre, Larcenet/Ferri
Un film: I am not there, Todd Haynes
Une chanson: New soul, Yael Naim
Un concert: Hiripsimé

Un livre: l'Attentat - Yasmina Khadra
Un disque: La liste - Rose
Une pièce: Hedda Gabler - Thomas Ostermeier
Une expo: Question de générations
Une ville: Lyon

C'est la nuit des musées. Les cultureux sont de sortie... J'aime cette ambiance lorsqu'une même manifestation rassemble les gens. Tous participent au même événement et soudain, malgré l'heure tardive, la bonne humeur règne dans le bus. On se consulte, on planifie, on s'organise pour voir le maximum d'expos. Une émulation se crée. On a l'impression d'y participer, même si dans mon cas, je n'en suis pas. Et soudain, la ville et la nuit se font plus belles.

Le parcours de Johnny Cash, l'homme en noir. Pas besoin d'être fan de country pour apprécier le film. La vie d'un homme porté par son histoire d'amour fusionnelle avec June Carter. Leur passion a nourri leur musique et aidé leur succès. Les blessures d'enfance, l'Amérique puritaine, des problèmes de drogue et d'alcool, malgré tout ça, l'homme réussira à devenir star, avec la scène comme unique lieu de salut.
James Mangold (2005). Joaquin Phoenix , Reese Witherspoon , Ginnifer Goodwin , Robert Patrick , Dallas Roberts, Dan John Miller.

L'ascension d'un jeune professeur de tennis dans la haute bourgeoisie londonnienne, qui va devoir se confronter à des choix existentiels, loin - très loin - de l'univers familier de Woody Allen. Pour une fois, pas de vues de New York. Pas de balades dans Central Park. Le réalisateur remplace ses décors habituels par des lofts magnifiques donnant sur la Tamise et des promenades dans la campagne anglaise. Même l'ambiance musicale a changé. Les airs de jazz sont remplacés par de vieilles prises de sons d'opéra. Pour une fois aussi Woody Allen ne joue pas et le personnage principal ne représente pas son alter ego. En tout cas, il est difficile de s'imaginer le New Yorkais dans la peau du beau Jonathan Rhys Meyer. Pour une fois, il va aussi jusqu'à filmer une scène de sexe, qui plus est, dans un champ de blé, sous la pluie.

Le film parle du hasard et de ses complications, des choix qui s'imposent dans une vie. Et fidèle à lui même, Woody Allen se base sur les grandes tragédies grecques, puisant ses idées dans le théâtre et l'art classique.

Match Point (2005). Woody Allen. Jonathan Rhys-Meyers, Scarlett Johansson, Emily Mortimer.